Ma réflexion personnelle m’invite à voir cette approche comme un besoin d’humanisation. À l’heure où les robots remplacent de plus en plus les humains, il s’agit pour les entreprises de rendre explicites et concrètes leurs valeurs corporatives.
En ce sens, on doit les intégrer ces valeurs, telles qu’élaborées dans ces deux articles précédents : la puissance de la joie, et dans Les 4 accords toltèques…Règles de vie pour être plus heureux, à toutes les activités et niveaux de gestion. On doit avoir la volonté et l’intention véritables de faire une place de choix aux femmes, à la diversité, à l’inclusion, à l’interculturalité, à l’intergénérationnel et à la diversité des fonctions. Ainsi, nous garantissons, au sein de l’entreprise, une meilleure complémentarité du savoir et des compétences, élargissant du coup la vision stratégique et le succès de l’entreprise.
Rien de nouveau sous le soleil, direz-vous ? S’agit-il juste d’une nouvelle philosophie de gestion qui ajoute une pression supplémentaire sur les managers qui ont encore la mission faire le bonheur de leurs collaborateurs ? Ou, ne serait-ce pas plutôt le rôle des Conseils d’administration, vous demandez-vous ? La diversité dans les CA, tout autant que dans les entreprises est un must pour les 10, 15 et 20 prochaines années. De toute évidence, c’est l’atout No UN d’une bonne anticipation des défis de demain que sont l’intelligence artificielle, la robotisation des services, la digitalisation, la cyber sécurité ou encore le développement durable.
Comment faire face à ces développements stratégiques sans engager dans les Conseils d’administration les détenteurs des métiers en devenir, à savoir les jeunes ?
Et chez cette jeune génération, engageons plus particulièrement les FEMMES qui se taillent une place de choix dans le monde de la digitalisation, des cyber-risques, des nouveaux modèles d’affaires, répondant à leurs propres besoins. On veut certes, attirer les meilleurs éléments de cette diversité. Encore faut-il savoir se démarquer pour s’assurer de leur loyauté justement par les valeurs corporatives que l’on met de l’avant. On doit les faire connaître ces valeurs et les appliquer dans nos méthodes de recrutement et de rétention. En tant que leaders, chefs de file, nous devons donc aussi tenir compte des nouvelles règles de la gouvernance et de la diversité.
Pourquoi attendre un événement spécial ? C’est toujours le bon moment pour reconnaître les bons coups d’un joueur ou ceux de l’équipe, d’un secteur.
Faut-il rappeler que les êtres humains ont deux peurs viscérales, celle de mourir et celle de ne pas être vu, reconnu. On doit donc, à chaque fois que l’occasion se présente, répondre à ce besoin psychique fondamental de reconnaissance en témoignant notre appréciation à l’égard des uns et des autres. Si on en fait un rituel, il nous permettra de bâtir des points d’ancrage de ces valeurs lesquelles sont la pierre angulaire de leur loyauté. On doit laisser savoir aux employés que, sans leur contribution, notre succès serait impossible ; que, grâce à l’effort de tous et chacun, nous pouvons assurer la pérennité de l’entreprise. Non seulement la reconnaissance est-elle un élément clé de notre expansion et de notre réussite mais elle suscite chez le personnel un sentiment d’appartenance et d’indentification indispensable à son plein engagement.
À titre d’exemple, laissez-moi vous raconter l’un des gestes d’appréciation de mon propre fils, jeune directeur de marques dans une firme internationale dont le siège social est à Toronto. Il déborde d’idées, toutes plus créatives et inspirantes les unes que les auitres, pour récompenser, encourager et motiver ses troupes. À Noël, 2020, alors encore en pleine pandémie, il a commandé chez un traiteur un kit de cocktails et de hors-d’œuvres à préparer et à déguster ensemble sur Zoom. Le jour J, matin de tempête oblige, il est allé lui-même en personne, livrer les kits à chacun de ses employés à Toronto, incluant sa banlieue éloignée dont Missauga. Cela lui a pris la journée pour y circuler par mauvais temps et livrer sa précieuse cargaison. En revanche, il tenait à se déplacder en personne non seulement pour remettre ce présent aux membres de son équipe, à temps pour les Fêtes, mais encore pour leur offrir ses vœux de vive voix, en guise d’appréciation et de remerciements pour le bon travail accompli durant l’année. J’ai trouvé que ce geste désintéressé parlait de lui-même en me référant au début, à l’éthique de management par l’amour*. On comprend que cela implique à l’évidence dévouement, générosité et bienveillance. Les résultats ne se font pas fait attendre quand on intègre un petit supplément d’âme au travail.
Pour ajouter un petit supplément d’âme au travail et donc, humaniser pour rentabiliser encore plus votre entreprise, démarquez-vous par vos valeurs humaines et corporatives ! Consultez-moi et on en discute amicalement.
Johanne Bussières, Thérapeute et Coach
*Emmanuel Toniutti, président de l’International Ethics Consulting Group IECG
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