Alexandre Havard, avocat français, d’origine russe et georgienne, penseur et auteur, il a pratiqué le droit pendant plusieurs années à Strasbourg en France et en Finlande. Il a quitté la pratique du droit pour fonder et diriger l’Institut du leadership vertueux. Dans l’un de ses nombreux entretiens et ouvrages,  « On arrive à la fin des mensonges » – Alexandre Havard – YouTube il parle de sa philosophie et ce qu’il l’a poussé à quitter le droit justement, pour se consacrer au leadership vertueux.  »La fin des mensonges » signifie pour lui,  l’échec du capitalisme sauvage, l’échec de la société de consommation à outrance qui tente de nous faire croire que le bonheur, c’est le consumérisme, c’est-à-dire, posséder, toujours plus et consommer de plus en plus. Il prône désormais, un retour à la nature humaine, à la bonté et à la magnanimité. Il affirme que  »le droit n’est pas une fin en soi, qu’il faut vivre avec un sens de l’éthique. Le droit ne règle pas tout ; il règle le problème des institutions mais non pas celui de l’Homme ». Il cite Soljenitsyne  »le totalitarisme caché est plus dangereux que le totalitarisme démasqué », dans le discours puissant,  »le déclin du courage en Occident » prononcé à Harvard en 1978. Havard a établi une  »bibliothèque » de la magnanimité où il a déposé les écrits et discours de Kierkegaard, d’Aristote, de Pascal et de Vladimir Soloviev, pour qui il a une grande admiration et dont il s’inspire, entre autres.  »Tous cherchent la vérité, peu importent les conséquences. La seule manière de rétablir l’équilibre, c’est de revenir à la nature des choses dans la société ». Donc, le modèle qu’il propose est un  »embrasement spirituel ; revoir à la hausse l’échelle de nos valeurs humaines et de nous élever au-dessus du courant matérialiste qui empoisonne le monde…. Il y a des idées pour lesquelles il vaut la peine de mourir : la vérité, le bien, l’amour qui sont au-dessus de la vie. Il y a donc des choses plus grandes que moi ; ma vie est subordonnée aux choses au-dessus de moi dans la vie ». Il met de l’avant sa vision anthropologique, axée sur la personne humaine. Bref, j’adhère totalement à sa définition du leadership vertueux :  »Ëtre un leader, ce n’et pas la même chose qu’être un  »chef » ou un  »patron » ; le leadership n’est pas une question de rang ou de position, c’est une manière d’être. C’est une activité morale créée par la grandeur, un idéal de vie. »

J’ai développé un séminaire passionnant sur le leadership vertueux pour les leaders passionné.es, qui, comme vous et moi, veulent ajouter leur pierre à l’édification d’un monde meilleur. Pour informations et inscription, remplir le formulaire générique dans mon site web. Au plaisir d’être avec vous.

De tout cœur,

Johanne Bussières, thérapeute en relation d’aide et coach